Réveil dans une terre inconue [Ft. Qazea Sayou]

Tu te sens fatigué. Tu as l'impression qu'une infernale machine t'as roulée dessus. A vrai dire, tu n'as pas le courage de penser à ce qui t'es arrivé. Tu ne sais pas ; tu ne sais plus. Que t'es-t-il donc arriver ? Tes sens se réveillent un par un et la première chose que tu ressens est une agréable sensation. Le vent fouette ton visage et tu apprécie se sentiment. Tu aimes l'air et c'est normal, pour un mystique de Jupiter. Puis tu réalise que tu ne sais pas qui tu es. Les seules choses que tu te rappelle, c'est que tu es un mystique de Jupiter et que tu te nommes Qazea Sayou. Mais qui es-tu réellement ? Après moult efforts, tu réussis enfin à te relever. Tu te rends compte en te relevant que sous tes pieds, il n'y a rien d'autre que de l'herbe à perte de vue : pas d'arbres ni de maisons. Tu entends au loin des bruits de discutions, d'échanges. Visiblement, tu n'es pas seul : tu regardes par-delà l'horizon et tu peux constater de nombreuses tentes. Tu peux voir deux hommes légèrement armés : une plaque de cuir leur recouvre leur torse et ils possèdent une simple lance. Le premier est blond, maigrichon et élancé. Le second possède des cheveux noirs et paraît très musclé, plus petit que son comparse : ils sont aux antipodes. L'homme blond de possède pas de signes distinctifs tandis que l'homme noir possède un tatouage d'une forme qui t'es inconnu sur sa joue. Te voyant au loin, l'homme aux cheveux de jais hurle quelque chose :

Puis ils repartent sans même t'attendre, sans même vérifier que tu ne les suivent.

Je me sentais extrêmement fatigué, chaque membres de mon corps était empli de courbatures. Je ne pouvais me défaire de l'impression que l'on m'avait roulé dessus : peut-être était-ce le coup d'une calèche ou d'un enfant… A vrai dire, je ne pouvais en être sûr : je ne savais pas ce qu'il m'était arrivé et n'avait pas la force de réfléchir ; plus la force de réfléchir. Cependant, les questions tournaient involontairement dans ma tête : que m'était-il arrivé ? Qui suis-je ? Un vent violent surgit. J'appréciais ce sentiment, le fait de ressentir la bourrasque. J'avais l'impression d'être vivant et j'appréciais la fraîcheur du vent. A ce moment là, je pouvais me convaincre d'une chose : j'étais un mystique de Jupiter. Je ne savais pas ce que cela signifiait ni ce que j'étais réellement ; mais je savais que j'étais un mystique de Jupiter et que je m’appelais Qazea Sayou.

Je tentais de me relever à maintes reprises en vain. Mon corps, encore faible, glissait sur l'herbe à mes pieds. Je réussis à me lever après de nombreux efforts et je constatais qu'à part de l'herbe à perte de vue et un vent violent, il n'y avait aucun signe d'existence. Pas de faune ni de flore. En revanche, des bruits se faisaient entendre au loin. Des bruits de discution, des marteaux tapant le métal ainsi que le bruit si caractéristique d'un échange de coups. Je réalisais alors que je n'étais pas seul. Des autres personnes vivaient un peu plus loin. Mon regard plongea vers l'horizon et je vis au loin de nombreuses tentes plantées-là.

Un campement ! Merci, merci, merci ! Je ne suis pas seul ! Je vais enfin pouvoir en savoir plus sur ce que je suis et ce qu'il m'est arrivé !

J’aperçus deux hommes armés à quelques pas de mois. Ils possédaient tout deux un équipement similaire constitué d'une armure légère en plaque de cuir ainsi que d'une lance. En revanche, ils étaient tout deux très différents physiquement. Le premier était blond, grand et maigre. L'archétype de l'homme-asperge. Le second était très musclé et ses cheveux étaient d'un noir de jais. Il était, lui, l'archétype d'un homme musclé, sombre et ayant traversé beaucoup de dures épreuves. Il possédait également un tatouage de forme mystérieuse sur sa pommette, en dessous de ses yeux. Il m'interpella comme un Mystique et me demanda de le suivre si je voulais des réponses. J'étais encore estomaqué : comment savait-il que j'étais un mystique alors que moi-même je n'en étais pas certain? Sans attendre ma réponse, les deux jeunes hommes tournèrent les talons.

Je me mis à courir à mon tour en direction du campement, à l'horizon : ils ne pouvaient être partis que par là. A vrai dire, je n'en étais pas sûr, mais ils ne pouvaient pas avoir disparus autre part que par-là. J'espérais sincèrement ne pas me tromper et ne pas rencontrer un peuple hostile par là-bas.

Modération:

Ton ressentiment était le bon : après quelques minutes de courses tu peux voir de plus près le campement. Il était beaucoup plus grand que ce que tu imaginais : plusieurs kilomètres carrés, sans nul doutes ! Les tentes, plutôt étroites – pour une ou deux personne si l'on se tassait - étaient disposés sans réelle organisation. De couleur grises, les tentes se ressemblaient toutes et montraient un ordre exemplaire. Il s'agissait certainement d'un camp militaire. Tu aperçois les deux hommes qui sont venus te parler tout à l'heure pénétrer dans une petite ruelle. Te voilà bien heureux, toi qui désirait les suivre. Tu les suis à travers les nombreuses allées jusqu'à une tente non pas grise mais violette et nettement plus imposante. Ils te font signe d'y pénétrer et, comprenant qu'ils ne te laisseront plus partir désormais, te vois obligé de pénétrer dans la sanglante tente.

Un homme se tient assit à un bureau et ne fait aucune attention à toi, absorber dans de nombreux papiers. Un seul mot pourrait le décrire correctement : puissant. Torse nu, ses muscles saillant imposent le respect. Un vent frais arrive jusqu'à toi. Ce que tu prenais pour un violent coup de vent s'avéra en fait être une sorte … D'aura. Tu RESSENS que ce vent se dégage de l'homme en face de toi. Tu ne sais qu'une chose sur lui : il est puissant. Très puissant. Beaucoup plus que toi. Lorsque enfin il se rend compte de ta présence, il se retourne vers toi, te jauge du regard et sort une feuille de son bureau en bois sur laquelle tu vois ce qui ressemble à une liste de nom. Sans redresser son visage de sa feuille, il s'adresse à toi.

Personne ne t'avais parlé de VS ou de quoi que ce soit… Peut-être faut-il protester ou bien peut-être faut-il commencer par lui parler de toi. En tout cas, il n'est plus possible pour toi de reculer : un petit groupe de gardes c'est formé devant toi. Il faut prendre une décision et vite.

Je courrais depuis environ une dizaine de minutes et je pouvais voir le campement se rapprocher peu à peu. Ce que j'avais pris pour quelques habitations s'avéra être un village entier ! Le campement s'étendait de quelques kilomètres carrés -j'estimais ce nombre à trois. Qui plus est, les tentes étaient étroites, des tentes d'une ou de deux personnes. Seules quelques rares tentes étaient larges pour laisser entrer plusieurs personnes dedans. Curieux, je jetais des coups d’œils au passage : il s'agissait de jeunes familles composées généralement d'un père, d'une père et d'un ou deux enfants. Les tentes, en plus d'être toutes identiques et de même couleur – qui s'avéra être grise – étaient disposées de façon à laisser un espace pour se déplacer. Tout cela – en plus de la présence de très nombreux soldats – me fis penser à un camp militaire.

J'aperçus les deux soldats un peu plus loin marcher à travers une « rue », si l'on pouvait appelé ça comme ça. J'étais soulagé : j'avais peur qu'ils ne soient pas revenus au campement. Après les avoir rejoint, ils m'emmenèrent en direction d'une tente au centre du campement, environ 500 mètres plus loin que là ou j'étais actuellement. Nettement plus imposante que les autres, elle était de couleur violette et beaucoup plus imposante que les autres. Les soldats, d'un signe de tête, me demandèrent d'entrer dans l'imposante tente ce que je fis presque immédiatement sans me douter une seconde qu'il pouvait s'agir d'un piège, trop occupé à chercher des réponses à mes questions.

Un homme me faisait face. Musclé et brun, une sorte d'aura se dégageait de lui. Il avait quelque chose de mystérieux, de mystique. Bref, quelque chose qui faisait de lui – je l'avais deviné tout seul – le leader du camp. Occupé à remplir moult papiers, il se tourna vers moi lorsqu'il eut fini et sortit une feuille qui ressemblait fortement à un registre. Il me dit qu'il devait connaître mon nom afin de m'inscrire en tant que membre de la VS. Jetant un rapide et coup d’œil furtif derrière moi, j’aperçus qu'une foule s'était crée.

J'étais sincère. J'avais opté pour la sincérité, que j'avais appris être la meilleure solution lorsque l'on était dans une si complexe solution. Peut-être cet homme, si puissant soit-il, acceptera de m'informer que les événements récents.

Modération: